Les Inondations aux Comores : 3 Ans après la Catastrophe d’Avril 2012

« Moroni a eu peur dans la nuit. »  C’est en ces termes que la blogosphère Comorienne s’est réveillée le Dimanche 22 Mars 2015. Des pluies torrentielles, dans la nuit du 21 au 22 Mars 2015, ont causé d’immenses ruissellements qui ont coupé la route de Tsidjé et menaçaient la zone nord de la capitale, Moroni. Le spectre d’inondations imminentes a semé la panique dans la population vivant dans ces zones. Le fantôme du 12 Avril 2012 est toujours dans l’esprit des gens, et c’est pour une bonne raison parceque la menace d’inondations dévastatrices dans plusieurs régions des Comores, notamment les régions de Bambao, Hambou, et Dimani, n’est pas imaginaire. Cette menace est réelle et peut arriver à tout moment vu le dérèglement des saisons et les tendances qui se dessinent dans le monde entier. Il y a un adage Comorien que j’entendais souvent dans mon adolescence, « pvahanu pvwasiha dzaha, kapvwasihi lasaha tsena ».  Détrompez-vous, l’eau prend le chemin de moindre résistance et l’eau reviendra emprunter encore et encore une fois le passage qu’elle a déjà crée, si rien n’est fait. Le Comorien a donc raison d’avoir peur des inondations tant que pas grand-chose, pour ne pas dire rien, n’est entrepris pour les protéger de ce danger. Les inondations ne devraient pas être une surprise pour personne. Les récents évènements à Madagascar et les évènements d’Avril 2012 aux Comores devraient nous interpeller sur notre vulnérabilité.

Pour rappel, le 12 Avril 2012, les Comores se sont réveillés dans l’horreur total. Des fortes pluies ont déversé des larges quantités d’eau sur la surface des iles qui ont déclenché des inondations et causé des dégâts majeurs dans plusieurs parties du pays. L’infrastructure routière, presque inexistante, a été largement endommagée. Environ 65,000 personnes, soit 10% de la population, ont été affectées. Plusieurs familles ont perdu tous leurs biens, et ont dû être évacuées et placées dans des familles d’accueil à travers le pays. Des maisons, des bétails, des parcelles agricoles, et plusieurs activités assurant le quotidien des communautés dans les régions touchées n’ont pas été épargnés. Les dégâts ont été estimés à plus de 3 milliards KMF. Trois personnes ont perdu la vie. Tout le pays s’était mobilisé pour venir au secours des sinistrés. L’élan de solidarité qu’ont fait preuve les Comoriens au pays et dans la diaspora a fait toute une différence. La communauté internationale, elle aussi, a intervenu pour accompagner les autorités locales dans la gestion de cette catastrophe. Les Comoriens ont-ils l’estomac pour digérer une autre crise de cette magnitude ? Devrons-nous tous nous sentir concernés? Quelle doit être la responsabilité de chacun d’entre nous? Avons-nous le luxe d’attendre pour réagir le moment venu ou une approche proactive est-elle impérative ? Comment devrons-nous  nous préparer pour non seulement prévenir, mais aussi pour être résilient face à ces évènements ?

 

La gestion des catastrophes comprend quatre étapes : l’atténuation, la préparation, la réponse, et la reconstruction. Dans l’édition Habari za Ulanga de Avril-Mai-Juin 2012, et sur le site de la Fédération Comorienne des Consommateurs (http://consommateurkm.com/inondations-aux-comores-mes-propositions-abdoul-oubeidillah-ph-d/ ), j’avais fait des propositions à chaud sur les évènements qui venaient de se passer touchant un peu sur chacun de ces éléments du cycle de gestion des catastrophes, plus particulièrement l’atténuation, en ce qui concerne les inondations subites aux Comores. La Déclaration et le Cadre d’Action de Hyogo 2005-1015 adoptée lors de la 2eme Conférence Mondiale sur la Prévention des Catastrophes (CMPC-II) en Janvier 2005 au Japon a soulevé cinq défis à relever:

  • Eriger la réduction des risques en priorité ;
  • Identifier les risques et passer à l’action ;
  • Instaurer une compréhension et une conscience du risque ;
  • Réduire les risques ;
  • Se préparer et se tenir prêt à agir.

Je vais revisiter ces articles ici pour essayer de renforcer certains aspects et aussi essayer de jeter un coup d’œil sur où nous en sommes, 3 ans plus tard par rapport à ces défis à relever?

Les inondations aux Comores constituent une grave menace pour le développement et le bien-être des communautés dans plusieurs régions du pays et il est impératif de prendre des mesures de protection par des initiatives à long terme visant à réduire les risques et amortir les dégâts pour éviter que cet aléa ne se convertisse pas en catastrophe récurrent. Comme je l’ai souligné au début, les inondations affectent plusieurs pays causant des dégâts et des pertes de vie énormes.  Plusieurs pays reconnaissent la gravité de cet aléa et adoptent des mesures de prévention et de protection. Le Gouvernement Fédéral Américain estime à 300 milliards de dollars les pertes à subir aux Etats-Unis résultant des inondations dans les 30 prochaines années. Pour donner une idée sur ce chiffre, le cout du programme des navettes et explorations spatiales de la NASA pendant les 40 dernières années s’élève à environ 210 milliards de dollars.  Pour essayer de réduire ce risque, en addition des efforts fournis par la FEMA (l’équivalent du COSEP aux Comores) à fournir une cartographie des plaines inondables dans plusieurs régions, le gouvernement a mis les moyens pour construire un vaste immeuble sur le campus de l’Université d’Alabama pour servir de centre nerveux de toute recherche et opération concernant l’eau, en particulier les inondations.  Il n’est pas nécessaire de mentionner qu’un pays aussi pauvre comme les Comores n’a pas le luxe de rester et attendre qu’un évènement se produise pour réagir car le cout de ne rien faire sera toujours beaucoup plus élevé que tout programme de réduction des risques.  Les capacités d’agir en temps de catastrophe ont été testées plusieurs fois ces dernières années et nous connaissons tous les résultats.

 

La préparation pour la réduction des risques commence par la compréhension du mécanisme et des facteurs qui déclenchent ces phénomènes. Aux Comores, les inondations soudaines ou crues éclair, qui sont le résultat d’une pluviométrie à forte intensité observée pendant une courte période de temps surpassant les capacités du sol à infiltrer et retenir le ruissellement sont les plus fréquentes. Plusieurs facteurs parmi lesquels la météorologie, la géomorphologie du terrain, et l’occupation des sols sont des facteurs parmi d’autres qui contribuent non seulement à la prévalence des inondations mais aussi à l’échelle des dégâts.

Dans une étude réalisée en 2011 dans le cadre du projet « Développent des Capacités de Gestion des Risques des Catastrophes Naturelles en Union des Comores » sur la vulnérabilité aux aléas climatiques et géologiques, plusieurs régions ont été identifiées comme étant des régions à haute risque d’inondation. A Ngazidja, les régions de Hambou, Bambao, et Dimani, à Ndzuwani, les régions de Moya, Cuvette, Domoni, Mutsamudu, et Ouani, et à Mwali, les regions de Miringoni, Fomboni, Hoani, et Ouallah ont connu des épisodes d’inondations de différentes magnitudes durant les dernières années.  Mais que connaissons-nous vraiment de ces régions qui les rendent vulnérables ? Quels évènements hydrométéorologiques font la particularité de ces régions? Il est certain que des observations générales telles que la pluviométrie de ces zones et le relief jouent un rôle, mais le risque est-il limité seulement à ces zones où certains facteurs connus pour déclencher des inondations sont évidents ? Il est aussi à noter que dans une même région ou une même ville, certaines zones sont beaucoup plus touchées que d’autres. Par exemple, dans une ville comme Vouvouni, une partie de la ville peut être inondée pendant qu’une autre partie soit épargnée. De là, il faut se demander ce que nous connaissons de l’emplacement et étendue des zones inondables. Que connaissons-nous de la fréquence et probabilité que ces phénomènes sont susceptibles de se produire ? Dans quelle mesure peut-on prévoir le lieu, l’occurrence, et l’intensité d’un évènement? Ce sont beaucoup de questions qui demandent des réponses et ce sont ces réponses qui donneront les outils et informations nécessaires pour permettre aux décideurs de choisir la stratégie adéquate et tracer le chemin à suivre pour atténuer les risques, et préparer la réponse en cas de catastrophe.

A Ngazidja par exemple, un observateur notera que pendant les inondations, les rivières qui sont éphémères coulent à flot et sortent de leurs lits pour se frayer des chemins en dehors de leurs réseaux naturels. L’observateur notera aussi que des fois ces rivières coulent sans qu’elles sortent de leurs lits et que des fois il pleut et des fois il ne pleut pas pendant ces évènements.  Ces informations sont intéressantes mais elles ne sont pas assez complètes pour pouvoir comprendre et prédire le phénomène. Beaucoup plus d’informations détaillées parmi lesquelles les conditions météorologiques de la zone, l’élévation du niveau de l’eau et du débit à ces moments particuliers sont nécessaires. Ces informations peuvent alors servir pour comprendre les phénomènes qui déclenchent ces rivières et qui font que le ruissellement est confiné dans le lit naturel ou déborde. On peut aussi étudier les effets dynamiques que causent les débordements des rivières dans les zones avoisinantes. Par exemple, l’image 1 illustre les zones en amont de Vouvouni avant et après les inondations de 2012. On voit la zone cerclée en Décembre 2011 et Aout 2012. Ces images de Google Earth mettent en évidence les effets des écoulements d’eau particulièrement intenses sur le lit des rivières. Sur la photo d’Aout 2012, les traces des lits apparaissent élargies possiblement due à l’érosion des plaines inondables par le ruissèlement. Biensur que la qualité des 2 images peut être due à d’autres facteurs techniques sur les moyens de télédétection utilisés, toutefois d’autres photos prises à différentes dates présentent des similarités.

 

L’exemple ci-dessus illustre le défi qui est notre quant à l’évaluation et la compréhension du risque pour pouvoir y apporter les réponses nécessaires. Il ne s’agit pas seulement de savoir que des fortes pluies engendrent des inondations dans telle ou telle région. Il faut savoir aussi quantifier ces variables. Qu’est-ce qu’on veut dire par « fortes pluies » ? Est-ce 10 mm, 20 mm, 50mm, 100 mm ? Quelle est la hauteur et la durée des inondations? Quelle est le rapport entre l’intensité des précipitations et la magnitude des inondations et des dégâts engendrés? Quelle est la capacité des réseaux hydrographiques et des bassins versants par rapport à différentes scenarios météorologiques ?

Evidemment, il y a plusieurs questions qui demandent un travail de fond qui ne peut pas être satisfait par des petits contrats de consultation de quelques semaines

Dans mon texte de 2012, j’avais parlé de l’usage des modèles hydrologiques et hydrauliques et les SIG dans le besoin de produire des cartes détaillées des zones à risque exposées à l’aléa des inondations, les plans d’évacuation, et aussi la planification des espaces urbaines. Avec les modèles hydrologiques, on peut comprendre les processus complexes qui caractérisent  les bassins hydrographiques, entreprendre l’évaluation hydrologique des débits de crue et les caractéristiques associés à l’écoulement. Les modèles hydrauliques peuvent à leurs tours nous informer sur la sévérité des crues, notamment l’étendue et la hauteur des eaux. L’image2 illustre le bassin versant et volume d’eau dans le lit principal et la catastrophe qui en ai suivi pendant les inondations de 1985 en West Virginia qui a fait plus de 500 millions de dollars de dégâts (3, 4, 6, et 7 Novembre).

L’utilité de ces modèles ne peut pas être sous-estimé tant dans la compréhension et la planification. Les résultats issus des modèles sont un atout aux préparations préalable à la catastrophe dans  l’élaboration d’un système d’alerte précoce qui permettrait la planification et la prise des mesures nécessaires pour faire face à tout évènement imminent. Les modèles sont aussi nécessaires dans l’évaluation des différentes stratégies de prévention telles que la construction de structures hydrauliques pour atténuer le débit de pointe, la construction de digues de protection et des recommandations sur la législation, et pour nous aider à évaluer la pertinence des solutions préconisées et s’assurer qu’une solution ne soit pas la source d’un autre problème ailleurs.  Il est important de savoir que les catastrophes naturelles ont une dimension dynamique qui peut présenter des risques secondaires. La protection d’une communauté A ne doit pas être la source de problème d’une communauté B.

 

Toutefois, même si les modèles sont des outils importants dans la préparation et gestion des risques de catastrophes naturelles et dans ce cas-ci les inondations, l’évaluation des évènements passes, notamment les documents sur la fréquence, l’emplacement, les caractéristiques et conséquences observes lors de ces évènements est aussi d’une importance capitale. Ces données peuvent aider à la calibration des modèles pour améliorer leurs précisions. Qu’avons-nous appris des inondations de 2012 ? Des cartes thématiques produites par l’ONG Britannique MapAction sur les inondations ont été circulée. Pourtant j’ai constaté sur certaines routes refaites dans des zones qui étaient sous l’eau qu’il n’y a aucune forme de mécanisme ou de structure hydraulique pour l’évacuation des eaux exposant ainsi la route à une future destruction. Ne devrait-on apprendre quelque chose de ces informations ?  L’utilisation des données historiques pour comparer les pluies et les crues correspondantes peuvent jeter la lumière sur les relations existantes entre ces deux paramètres d’une manière localisée. L’établissement d’un bilan hydrologique des bassins versants peut aider au développement des courbes donnant un coefficient d’écoulement en regard de l’intensité des pluies exprimée en millimètres par jour et de ce faite donner des moyens de prédiction en liant  telle scenario météorologique d’une fréquence donnée en un volume global de crue.  L’image3 illustre un exemple approximatif d’une simulation d’un scenario d’inondation de la ville de Mutsamudu, à Ndzuwani, où l’on voit les parties de la ville qui sont  inondées.

 

Tout ceci m’amène à une étape très importante ; la collection et analyse de données détaillées et fiables. Que ça soit les modèles ou autre analyses à entreprendre, des données fiables sont nécessaires car comme l’on dit dans le jargon de la modélisation, « junk in, junk out », c’est à dire que quand on met des déchets dans un modèle, on en sort aussi des déchets. De ce faite, le réseau de collecte de données doit être amélioré et les données issues de plusieurs projets entrepris au pays par le gouvernement et les partenaires internationaux doivent être consolidées et mises à profit dans les études et projets antérieurs. On ne peut pas envisager une préparation pour la réduction des risques et la résilience par rapports aux aléas hydro-climatiques et météorologique sans une vraie politique de collecte, d’analyse, et de stockage des données, renforcée par la législation. Malheureusement le constat est sombre. Trouver des données fiables sur les Comores relève d’une entreprise, d’un parcours de combattant. Pendant la vie d’un projet, des équipements sont mis à disposition des acteurs et des données sont collectées. Combien de fois est-il possible pour quelqu’un en dehors de ce petit groupe d’acteurs d’avoir accès à ces archives s’il s’avère qu’ils existent après la fin du projet ? Des directives claires sur la question de l’appartenance de ces données et le stockage sont nécessaires pour assurer la continuité des travaux et pour qu’on ne revienne toujours pas faire la même chose à chaque fois. Il est inacceptable qu’un chef de projet ou de service s’accapare de données et en fasse sa chasse gardée et ainsi s’ériger en obstacle à toute initiative de recherche sur le pays. Le chercheur, l’ONG, ou toute autre entité locale ou étrangère en quête de données pour travailler sur différents aspect du développement ou à la recherche de solutions à divers défis du pays ne devraient pas se sentir comme un mendiant allant demander des faveurs chez une telle personne. Le service de météorologie de l’Agence Nationale de la Météorologie et de l’Aviation Civile (ANACM) collecte des données météorologiques à travers le pays. Comment est-ce que ces données sont utilisées par les services gouvernementaux charges de la protection et aussi par le public et les chercheurs universitaires? Le processus actuel pour l’acquisition des données consiste à adresser une demande manuscrite au service de données soulignant le type et la période recherché et attendre qu’elles soient manuellement compilées et fournies. Ne serait-il pas plus bénéfique d’avoir un system autonome en ligne sur internet permettant l’accès ? La richesse scientifique de plusieurs pays est due au faite que les données requise pour étudier une certaine théorie ou phénomène sont mises à la disposition de tout le monde. Notez que beaucoup des questions que j’ai posées ici concernant la préparation et la réduction des risques d’inondations demandent des moyens financiers, techniques, et humains pour les répondre. Toutefois, elles ne sont pas non plus restreintes au Comorien seul d’y répondre. Par exemple,  pourquoi un chercheur étranger avec un financement étranger choisirait les Comores pour traiter une question sur les SIDS (Petits Etats Insulaires en Voie de Développement) s’il envisage déjà avoir des problèmes à se procurer des données fiables? Dans ce cas où il choisit un autre endroit, ce sont les Comores qui sont perdants. Les études sur les Comores dans les bases données de publications scientifiques sont presque inexistantes et cela peut être lié à ce manque de données.

 

Il y a certainement beaucoup à faire et nous avons tous une responsabilité car quand la catastrophe arrive, elle ne discrimine pas. Il y a les travaux techniques qui sont la responsabilité des scientifiques, ingénieurs, et techniciens et qui devraient être la base des décisions et de la législation. L’Université des Comores doit être profondément impliquée dans cette entreprise pour le développement des capacités pour pouvoir assurer la pérennité de ces travaux. Je ne fustige pas l’utilisation de consultants internationaux. Toutefois ils devraient servir de support aux institutions de recherches locales. Les solutions n’ont pas à être chères. Avec le développement des techniques de télédétection et des SIG, plusieurs données sont disponibles dans plusieurs plateformes. La NASA fournit des données météorologiques des missions spatiales TRMM (Tropical Rainfall Measuring Mission) et GPM (Global Precipitation Measurement). ECMWF (European Center for Medium-Range Weather Forecast) fournit des prédictions météorologiques de 15 jours et des prédictions saisonnières allant jusqu’à 12 mois. La plupart de ces données sont produites à des mailles de plusieurs kilomètres, donc un peu grossier par rapport à la taille du pays. Les images image4 et image5 montrent les précipitations capturées par TRMM et illustrent l’utilité de ces données. Même si la quantité de pluie peut être différente de celui mesuré in-situ à cause de la taille de la maille (1/4 degré), on peut noter qu’elle conserve la fidélité par rapport à la tendance. Si des données locales sont disponibles, notamment des pluviomètres qui sont dans la zone, les données teledectées peuvent être assimilées pour améliorer leurs précisions.

La peur des inondations aux Comores est fondée et comme je l’ai déjà dit, ces inondations ne devraient pas être une surprise pour personne. On le savait avant Avril 2012, n’en parlons plus maintenant. Encore une fois, le cout de ne rien faire sera toujours plus élevé que le cout d’entreprendre des projets de réduction des risques et de la préparation à la résilience. Pour finir on doit investir dans l’observation et la surveillance, la modélisation, les prédictions et la caractérisation pour pouvoir bien préparer la réponse et la protection du publique et la mobilisation des ressources adéquates.

Note : J’ai entrepris une initiative personnelle pour créer un référentiel de données et documents en ligne pour donner accès aux chercheurs et autres personnes ayant besoin de données sur les Comores. Si vous avez des données ou documents que vous voulez contribuer et/ou si vous connaissez des sources de financements, n’hésitez pas à me contacter à mon site web http://www.oubeidillah.com/index.php/contactme . Vous pouvez visiter le site des données à http://www.oubeidillah.com/hydro

 

Dr. Abdoul Oubeidillah (Ph.D.)
Water Resources Research Engineer
Environmental Institute
University of Alabama
http://scholar.google.com/citations?user=kTq8LMYAAAAJ&hl=en